dimanche 15 mars 2009

AH! LA CAMPAGNE!



Ah ! Quelle stimulante et belle campagne pour la Gauche en ce mois de mars 2008 pourtant bien pluvieux. Il en vous a fallu de l’abnégation pour battre le pavé arrosé par de telles bourrasques.
J’en avais les larmes aux yeux de vous voir si courageux.
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Malgré ce contre-temps, pas un tract mouillé dans nos boites aux lettres ; respect de l’électeur et du citoyen, rien de plus triste que sortir un chiffon détrempé parmi son courrier. Non, au contraire, une belle organisation qui se voyait, à l’aune de son travail dans l’opposition depuis six longues années, au service de ses concitoyens.
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Un projet réfléchi, muri longuement, avait fini par éclore de tardives et belles soirées à rêver d’une ville ou il serait exaltant de voir la convivialité et la solidarité réunies. De la belle lecture pour ceux d’entre vous qui ont cru que l’ouvrage serait payant.
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Mais le rusé gabelou qui n’a pas beaucoup mouillé sa chemise sous les intempéries a ravi le trophée à la Gauche. L’escargot planqué sous sa coquille a laissé passer l’orage et voila que sur son sillage l’opposition a dérapé et il va être bien difficile d’éviter d’autres chutes.
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Le rusé gabelou, c’est lui faire honneur, mais reconnaissons que le Douanier Didier faute de faire déclarer forfait à la Gauche avant le verdict des urnes vous a bien planté, armes et bagages éparpillés au bout du tapis.
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Vous avez mésestimé la duplicité du Douanier Didier qui a su utiliser la patience et vous a laissé vous épuiser à espérer qu’un projet né dans l’espérance, la conviction et l’engagement pouvait encore porter l’espoir d’une ville, l’espoir d’un changement pour ses habitants les plus démunis et aussi pour bien d’autres à qui des mots comme fraternité et rassemblement signifient encore quelque chose.
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Depuis, Socialistes et tous les autres vous avez séché. Mais un peu en vrac vous aussi, avec la vague sensation incrédule de l’arroseur arrosé, laissant un sillage de gouttelettes qui ne tarit pas. Nous craignons que le budget en serpillère ne vous coute beaucoup pendant les prochaines années pour essorer les dégâts.
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Vous avez épongé votre déconvenue, bon, mais il va falloir se mouiller à nouveau pour affronter l’escargot gabelou qui fait son chemin lentement mais surement, la coquille bien renforcée,
un peu luisante, finement lustrée par quelques courtisans, imperméable aux opinions et aux jugements.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Oh la !!! Clémentine !
Laisse Cargot Gabelou tranquille ! Il a aimé les jours pluvieux, nous l'attendrons aux beaux jours ! et comme le dit Lafontaine, "Tout vient à point pour qui sait attendre"
"Déjà vu"