CE JARDINET OU L’ON VOIT « CHIEN MECHANT », CA SENT SI BON LA FRRANCEU… (1)

Le débat sur l’Identité Nationale est une belle fumisterie. On sent bien que derrière cette question se profile l’idée qu’on ne pourrait être français qu’à la condition d’avoir eu des ancêtres gaulois bien moustachus et pure souche. Déjà Clovis, cet envahisseur… J’exagère à peine car ce débat n’aurait jamais eu lieu si le Front National n’avait pas existé. On mesure aujourd’hui à quel point le discours de Le Pen a fait des ravages.
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Eric Besson qui lui-même s’est cherché une identité et a fini par en trouver une à la droite du père… heu… de l’UMP, voudrait-il que chacun de nous se détermine comme si nous ne savions pas ce que signifie appartenir à la communauté française ?
Etre français ce n’est pas le droit du sang ou le résultat d’une quelconque cogitation rhétorique mais un droit du sol, c’est l’histoire de nos ancêtres, d’où qu’ils soient venus, c’est l’histoire faite de hasards, d’heures glorieuses et magnifiques, d’heures terribles et dramatiques mais qui au fil du temps ont constitué un pays, un peuple qui a réussi à s’émanciper et s’est forgé un avenir commun fait de tolérance, avec un sens du devoir face à la misère des autres peuples.
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La révolution française, clé de voute de notre identité, s’est exportée dans le monde entier et la déclaration des droits de l’Homme reste le plus moderne de tous les projets politiques. La révolution fut cannibale mais elle exprimait des siècles de rage contenue.
L’identité nationale ne se transmet pas, ne s’invente pas, ne se renouvelle pas, elle se forge, elle s’acquière, elle devient innée, ou qu’on soit, c’est une osmose entre son environnement et soi.
Je n’ai pas envie de me réveiller le matin en me demandant si j’ai bien rempli mes obligations de bon petit français qui fredonne la marseillaise parce que ce sera inscrit dans les tablettes de la loi.
Eric Besson cherche sans doute à nous faire adhérer à sa politique d’immigration choisie, à l’instar des Etats-Unis, du Canada, d’Israël ou de l’Australie qui sont devenus des références en matière de discrimination.
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En France, le peuple dans sa grande majorité, a réglé ces questions depuis longtemps et ce sont nos dirigeants actuels qui se cherchent une identité et qui veulent imposer leur marque.
Par principe je n’achète pas certaines marques car elles sont le résultat de l’exploitation de la misère, qu’elle soit matérielle, morale ou intellectuelle.
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(1) Maurice Chevalier : petite chanson bien de chez nous "Ca sent si bon la France"

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