dimanche 15 novembre 2009

IDENTITE NATIONALE

Cette réflexion n'a pas pour ambition de vous convaincre du bien fondé ou non de la nécessité de proposer un débat sur l'identité nationale. Elle émane d'un questionnement sur la manière dont on peut penser la relation à l'Autre, avec ses différences, ses richesses, sa culture et donc le souhait de vivre dans une société basée sur des valeurs humaines.

Parler de l’identité Nationale ne peut être envisagé sans définir préalablement la notion d’identité.
A supposer qu'elle soit d'ordre psycho-sociologique, rien de devrait jamais occulter cette valeur fondamentale et humaine de l'identité.

L'identité est avant tout personnelle donc subjective puis sociale, c’est à dire plus objective et permet à l’individu sujet (Je) d’appartenir ou non à un groupe. Elle est en même temps culturelle, car faite d’un ensemble de règles et de valeurs portées par le collectif dans lequel l’individu évolue.

Parler d’identité Nationale est à mon sens réducteur et dangereux car cela amène à porter un regard sur l’Autre comme étant un être différent, peut-être même étrange, comme n’appartenant pas à la même culture. Parler d’identité nationale entretient, en mettant en exergue la notion de différence et de non appartenance, une méfiance, voire une distance, un clivage entre deux individus dont on occulte la valeur première qui est celle d'exister en tant qu'Être humain, un être vivant, pensant. Doit-on ne pas accepter l’Autre comme un individu qui a une conscience de soi et une représentation de lui-même en sortant de la reconnaissance du même ? N'est-ce pas grâce à la présence de l'Autre que le "Je" peut exister ?...

Vous pouvez évidemment vous exprimer en passant par les "commentaires" ou en nous soumettant un article.
Elkado de VLR en Vrac.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

En fait cet article pourrait être perçu comme étant la suite de l'article précédent mais je viens seulement d'en prendre conscience...
Elkado

Anonyme a dit…

"Au seuil d'un nouveau millénaire, le bien le plus précieux à défendre, celui qui devrait faire partout l'unanimité, quels que soient les systèmes et les pays où l'on vit, c'est un certain nombre de qualités humaines, de valeurs fondamentales. Et, d'abord, l'humilité. Beaucoup d'événements cruels que nous avons vécus à la fin de ce millénaire, comme l'hitlérisme, le stalinisme ou, par exemple, les excès de Pol Pot, montrent l'orgueil, l'arrogance de groupes ou de personnes, de fanatiques ou de non-fanatiques, des idéologues, des doctrinaires, des utopistes. L'orgueil de ceux qui croient savoir comment tout doit être, qui croient décider de l'ordre des choses. Quand la réalité ne cadre pas avec leurs théories, ce sont leurs théories qu'ils imposent et elles débouchent droit sur les camps, les massacres, les guerres les plus atroces. Ce manque d'humilité, on l'observe ailleurs que dans le domaine strictement politique. À la base de la crise écologique du globe, on trouve encore l'orgueil : l'homme impose à la nature sa volonté, sans respecter ses lois, ses secrets. Je pourrais continuer longtemps ainsi... Gardons le sens de la liberté, de la dignité, de la justice. Et soyons plus humbles."
extrait d'un entretien VACLAV HAVEL
Cet entretien, réalisé par Michel Bongiovanni, a fait l'objet d'un film vidéo produit par le Centre international de création vidéo de Montbéliard-Belfort que dirige Pierre Bongiovanni.

Anonyme a dit…

JE suis né il y a 1000 ans... à lire cette page :
http://www.unesco.org/courier/2001_12/fr/droits4.htm