A BOUT DE SOUFFLE

Dans un pays bordé par la Méditerranée, un pouvoir basé sur le mensonge, le clientélisme et les discours à l’emporte-pièce vacille.

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Les magistrats, ensuite les diplomates et aujourd’hui le représentant d’une frange politique de la Majorité font connaître qu’ils n’acceptent plus l’amateurisme du chef de l’Etat et de son gouvernement.
La fronde des élites fait tache d’huile dans tout le pays.

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Le dernier remaniement ministériel n’a pas calmé la colère de tous ceux qui attendaient plus de compréhension, plus d’empathie pour comprendre leurs difficultés et trouver des solutions pour apaiser les craintes face à un avenir plus qu’incertain.

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Les plus récents scandales de la santé, des financements occultes, de la justice, de la diplomatie, de la culture, mettent gravement en évidence l’incapacité du gouvernement à redonner confiance au peuple.
Le gouvernement a ouvert un boulevard aux pires extrêmes. Calcul politique avorté qui va permettre aux intégristes de droite de percer durement aux prochaines élections.
Cela se passe en France.
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Dans quasiment tous les pays arabes, des révolutions éclosent chaque semaine et chaque semaine un dictateur quitte le pouvoir la queue entre les jambes.
C’est un immense espoir pour des millions de gens.
Le courage insensé de ces peuples devrait nous permettre de relativiser notre infortune : après tout, nos dirigeants ont été élus n’est-ce-pas ?
Comme quoi il n’est pas toujours nécessaire de prendre le pouvoir par la force, il suffisait de convaincre.
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