samedi 11 février 2012

LEGISLATIVES 2012 ! "Action"

En cette période de grand froid, il serait plus prudent de ne pas se battre au risque de déchirer la couverture à force de vouloir trop la tirer à soi …
Alors que tout le monde attend l’annonce officielle du dernier des candidats à la présidentielle, d’autres acteurs politiques développent, à l’insu des citoyens et dans les coulisses des appareils, des stratégies pas toujours faciles à comprendre. Elles paraissent si éloignées des électeurs qu’on peut se demander s’il ne s’agit pas de servir des intérêts personnels avant ceux du peuple. En effet, la désignation du prochain candidat des élections législatives pour la 3ème circonscription du Val-de-Marne est révélatrice d’une mésentente à la fois sur la forme et sur le fond.
D’un côté le parti socialiste a officiellement donné son investiture à l’ancien Ministre et Député Maire Roger Gérard SCHWARTZENBERG qui a été battu par Didier Gonzales de 148 voix en juin 2007.
De l’autre, la fédération, que l’on peut penser plus proche des citoyens de la circonscription, a désigné comme candidat le maire de Boissy-st-Léger Régis CHARBONNIER dont le suppléant, conseiller général, est Daniel GUERIN.
Alors ! National ou Fédéral ? Dans les sections, les positions divergent… « Pour Roger-Gérard ! Mais quand même, il devrait laisser la place aux plus jeunes… » ; « Pour Régis qui a comme suppléant Daniel notre conseiller général… », « Moi je propose d’attendre que la décision soit prise de manière collective avant de donner mon avis… ».
Dans quelques mois les citoyens auront à se prononcer et nul ne sait encore si le taux d’abstention atteindra des niveaux records ou si, au contraire, la dynamique insufflée par le résultat des présidentielles permettra la victoire du candidat qui sera finalement désigné. La politique est ainsi faite : enjeux de pouvoir, intérêts personnels et stratégie servant à la désignation du candidat... Vient ensuite le programme qui est censé mettre en avant l’intérêt porté au peuple.
Le risque est évidemment que le candidat désigné et censé représenter les valeurs de gauche se soit enrhumé et reste alité pendant encore cinq ans avec une couverture déchirée.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

VLR en vrac a raison : un candidat pour quoi faire ? Pour voter les lois proposées par le futur gouvernement de gauche, certes. Mais aussi pour défendre la circonscription et ses habitants. Comment imaginer qu'un ancien député dont le bilan, lorsqu'il siégeait à l'Assemblée nationale était tellement inexistant qu'il l'a conduit à la défaite, désormais septuagénaire, absent du terrain depuis tant d'années, habitant à Paris 8ème, éloigné des réalités de la circonscription, pourrait répondre aux attentes. Les manoeuvres d'appareils partisans parisiens ne font pas tout.
Qu'a à dire Monsieur Schwartzenberg sur les nuisances aériennes, le site Seveso II, la déviation de la N19, la saturation de la N6 et du pont de Villeneuve, l'intercommunalité, la péréquation fiscale autour de l'aéroport,le grand Paris des transports, l'ANRU à Paul Bert, le PNRQUAD à Villeneuve-Saint-Georges, le devenir de l'hôpital, la desserte du Plateau briard,... autant de dossiers qu'il n'a jamais traité durant les 20 ans où il a été député ? Sa candidature serait un mauvais coup pour la gauche dans la circonscription. Ce serait un cadeau incroyable fait à Gonzales qui s'en réjouit d'avance. La gauche à Villeneuve-le-Roi et dans la circonscription n'a vraiment pas besoin de cela.
Monsieur Schwartzenberg, faite preuve de responsabilité, renoncez !

Unknown a dit…

A propos des législatives, VLR en vrac a publié le 12 février un commentaire courageusement signé « Anonyme ». Même si ce texte émane très certainement d’un autre candidat (suppléant) à ces élections, dont on reconnaît aisément le goût de la désinformation et le style si particulier de Fouquier-Tinville au petit pied.
Selon cet expert en contre-vérités, je n’aurais pas agi pour notre circonscription. La réalité est, évidemment, à l’opposé. Comme ministre du gouvernement Jospin ou comme député jusqu’en juin 2007, j’ai toujours défendu activement nos communes et en particulier Villeneuve-le-Roi dans tous les domaines mentionnés dans ce réquisitoire truqué.
-Nuisances aériennes : décret du gouvernement Jospin (1998) qui étend l’aide à l’insonorisation aux riverains dont l’habitation a été construite avant 1975 même s’ils l’ont acquise après cette date ; création du Fonds de compensation des nuisances sonores aériennes par l’amendement Schwartzenberg à la loi de finances rectificative (1999). Fonds qui attribue d’importants crédits aux communes riveraines de l’aéroport d’Orly ; décision du gouvernement Jospin (octobre 2000) de créer un 3ème aéroport pour désengorger Orly et Roissy, décision remise en cause par le gouvernement Raffarin en 2002 ; question au ministre des Transports (11 octobre 2005) sur la lenteur et les retards du système d’aide à l’insonorisation ; lettre au ministre de l’Ecologie (19 septembre 2007) pour réclamer l’accélération de ce système ; action pour le maintien dans le nouveau SDRIF (Schéma directeur de la Région Ile-de-France) du plafond des 200 000 mouvements annuels à Orly (février 2007).
-Site Seveso II : question (février 2007) au ministre de l’Ecologie pour réclamer le déplacement du dépôt pétrolier classé Seveso II hors de la zone industrielle de Villeneuve-le-Roi.
-Déviation de la N6 et de la N19 : obtention (2007) de Jean-Paul Huchon, président du Conseil régional, de leur inscription au nouveau SDRIF ;
-Devenir de l’Hôpital : présidence de 2001 à 2008 du conseil d’administration du CHIV (Centre hospitalier intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges) ; décisions de rénovation-modernisation du bâtiment principal et de création du Pôle Femmes-Enfants (coût total des travaux : 160 millions d’euros).
-Desserte du Plateau briard : interventions auprès du ministre des Transports pour réclamer l’amélioration de la desserte des communes du Plateau briard par les transports publics ; demande de poursuite des travaux de déviation et d’aménagement de la N19 au-delà de Boissy, pour éviter que les encombrements soient seulement déplacés de Boissy à Villecresnes.
Voilà, parmi bien d’autres, quelques actions qui montrent la fausseté de ce commentaire anonyme du 12 février.
Il faudrait inviter son auteur à relire Mendès France, qui a toujours identifié vie publique et vérité et qui écrivait : «La démocratie, c’est un type de mœurs, de vertu, de sens civique, de respect de l’adversaire : c’est un code moral ».
Il serait utile que ce compétiteur, anonyme mais identifiable, spécialiste des revirements et de la conduite politique en zigzags, respecte ce code sur les autoroutes de l’information.

Roger-Gérard SCHWARTZENBERG