samedi 10 novembre 2012

LES LUMIERES DE LA VILLE


Hommage à Jean-Louis Cohen, qui avait su en 2008 ranimer la flamme dans un contexte tellement hostile.

Existe-t-il un ailleurs d’où les hommes bons comme Jean-Louis Cohen nous regarderaient nous agiter, nous soufflant que tout espoir n’est jamais perdu ?

Jean-Louis était un homme d’engagement, d’une intégrité rare.
Il a osé, il s’est battu, il a gagné.
Il a su rassembler autour de lui car il était d’une essence peu commune, il était de ceux qui savent inspirer confiance sans que jamais ne s’insinue le doute.

Il n’a pas pu aller au bout de sa mission et nous pensons que dans ses derniers instants ou toute sa pensée devait être tournée vers sa famille, il a du également se rassurer car il savait qu’il avait tracé la route et se  sentir apaisé d’avoir pu s’entourer de gens capables de respecter ses engagements.

Jean-Louis nous lisait d’un œil amusé, jamais dupe que la parole même sarcastique ne valait pas les actes.

Nous garderons de lui le souvenir de ses yeux rieurs, ce regard qui frise et cette inimitable moustache que nous pouvions repérer même au milieu d’une foule.

2 commentaires:

Unknown a dit…

Jean-louis était un homme de conviction sans être dogmatique.
Il était ferme dans ses actes sans être impérialiste.
Il recherchait le compromis,sans la compromission.
En politique on dit que pour exister il faut être tueur, jean-Louis nous a prouvé le contraire.
Son œil pétillant et sa moustache conquérante vont nous manquer.
Ablon et Villeneuve le Roi perdent un homme de valeurs dont l'humanisme et la bienveillance étaient en autre des raisons d'être.
Au revoir Jean louis.
José Jutard.

Anonyme a dit…

Timéo nous manquait ! il s repris sa plume mais en de bien tristes circonstances ...

Bel hommage mérité à Jean-Louis.

Tu vas manquer beaucoup Jean-Louis ... manquer à ta famille, à tes amis, et à cette ville que tu as passionnément aimée.

Quant à moi je garderai le souvenir de ton visage rayonnant au soir de la victoire.

Ma pensée va vers Marie-Hélène, vers leurs enfants et petits enfants, vers tous ceux que Jean-Louis aimait et qui ont tant besoin de réconfort!
Colette Fredonnet