A L’IMPÔT CIBLE, NUL N’A PERDU

Didier Gonzalès solidaire et en osmose avec Moscovici et Cazeneuve, bien décidé à le prouver pour ne pas perdre les prochaines élections municipales et tenter de faire un troisième mandat. On ne peut que dénoncer cet opportunisme destiné à obtenir le soutien de l’actuelle majorité.

C’est un long combat que le Maire mène depuis plusieurs années à notre détriment et à notre insu.

Nous avons déjà évoqué plusieurs fois depuis 2009 l’augmentation des taxes locales, taxes sur l’eau et taxes sur l’enlèvement des ordures ménagères (en moyenne 260€ par an et par foyer fiscal)

On ne peut que saluer l’esprit visionnaire du Douanier Maire qui avait vu avant d’autres les voies qu’allait emprunter la sociale démocratie libérale dans notre pays ; augmentation des impôts, nouvelles taxes, transfert d’une partie de la fiscalité vers les classes moyennes et les retraités.

Gouverner c’est prévoir, ce que nous n’avions pas compris à l’époque, comme quoi être dans l’opposition emmène parfois à critiquer sans le recul nécessaire à une bonne compréhension des enjeux. Dénoncer sans comprendre le fond de l’affaire était une erreur de notre part (le coupable est puni et doit relire tous les discours du maire depuis 2001)

Si Didier Gonzalès gagnait ces prochaines élections, nul doute que de nouvelles taxes ou augmentations du coût des services rendus par la ville viendraient à nouveau attaquer le pouvoir d’achat des ménages villeneuvois.

Le revenu médian d’un villeneuvois est estimé a 18 895€ par an (à peine un peu plus de 1500€ par mois) ce qui place la ville en 34^ème position dans le Val de Marne, autant dire loin, très loin derrière le monde opaque de ceux qui continuent de se gaver mais à qui on ne touche pas ou si peu : les cahuzacs qui font leurs nids en suisse et les méduses tapies dans les paradis fiscaux.

Un élément aurait dû nous mettre la puce à l’oreille, bien avant la mode des bonnets B, Didier Gonzalès avait affiché sa singularité par le choix de la casquette de chef douanier et sa volonté à ne pas apparaître sous la casquette UMP lors des dernières élections municipales.

D’autres pensent qu’il est possible de se démarquer de cette course folle à l’augmentation des impôts et taxes qui ne mènent qu’à l’incertitude pour le lendemain, au désarroi, sinon au désordre.

Il est possible de stopper ces dérives et même de revenir en arrière. Une gestion équilibrée du budget communal n’implique pas nécessairement de toujours fouiller dans les poches des habitants.

Une équipe en opposition à cette politique se constitue, indépendante, désindexée de la Tentante Vision Actuelle , pas une équipe de Robin des Bois qui prendrait aux riches pour donner aux pauvres, non, ça, plus personne n’y croit depuis quelques temps.

Une équipe forte de personnes expérimentées pense qu’une analyse approfondie du budget de la commune peut et doit être faite pour une meilleure répartition des postes de dépenses vers une meilleure qualité de service afin de réduire la pression pour les habitants.

Le temps est venu, non pas pour bâtir des cathédrales mais pour prendre conscience qu’aucune politique unilatérale, monolithique, isolée, ne peut avoir une vision élargie d’un avenir local. Cette vision ne peut passer que par le rassemblement de gens issus de mouvements politiques ou associatifs, solidaires et humanistes divers mais avec une seule valeur clé : rompre avec les systèmes établis, éloigner les tentations troubles et redonner du sens au mot bien-être.