GOOD MORNING IN ENGLAND

C’est une histoire oubliée que nous fait revivre ce film : en 1966, la musique pop anglaise faisait vibrer toute une jeunesse en recherche d’émancipation, de liberté. Cette jeunesse rejetait pacifiquement une société adulte, coincée, bornée, guindée qui n’était plus faite pour elle.
Les radios officielles, dont la BBC, ne diffusaient ces musiques qu’au compte goutte, peu enclines à cautionner ce qui n’était pour la bourgeoisie de l’époque qu’une débauche, une altération mentale de la jeunesse.
Ce film nous rappelle qu’être bourgeois n’est pas uniquement une position sociale mais avant tout et surtout un état d’esprit.
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Profitant d’un vide juridique, quelques audacieux émettaient de la musique 24h/24h depuis des bateaux ancrés en haute mer. Ce fut le début des radios pirates qui deviendront plus tard des radios libres.
Des millions d’auditeurs, 25 millions en Grande Bretagne, étaient rivés à leur poste à transistor.

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Même si l’histoire ne finit pas très bien pour tous, ce fut une douce révolution qui nous rappelle qu’il est toujours possible de faire changer le monde, pour peu que l’enthousiasme et l’envie s’expriment au travers d’un rêve commun.
La B.O. du film est bien entendu exceptionnelle, parce qu’ancrée dans nos mémoires. Les acteurs s’en donnent à cœur joie et l’audace de ces sacrés pirates vous donnera de belles émotions.
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