mercredi 2 juin 2010

LA RENAISSANCE DU « CINEMA » ISRAELIEN


Gros succès planétaire pour la dernière coproduction de Tsahal et Benyamin Netanyahou « Assault on the Turkish flotille ».
Après le succès du précédent ghostbuster « Hardened operation » (Plomb durci) sur la bande de Gaza, quelques encoches supplémentaires peuvent être gravées sur la crosse des M16 et des Galils qui équipent Tsahal.
Cette opération digne du non moins célèbre « Une journée en enfer » avec Bruce qui sauva le monde est l’aveu même de l’absence totale de discernement d’un gouvernement sourd à la détresse d’un peuple et qui sort la grosse artillerie contre tout ce qui bouge dans la bande de Gaza et autour.
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Les habitants de Gaza ne sont pas dans leur grande majorité responsables de la politique jusqu’au boutiste du Hamas, qui faut-il le rappeler à liquidé et mutilé des centaines de membres du Fatah accusés selon les extrémistes du Hamas de collaborer avec Israël sans que la communauté internationale ne s’en indigne vraiment.
Les positions extrémistes du Hamas servent la politique répressive d’Israël qui voit là également un moyen de liquider ce mouvement par un possible soulèvement populaire des habitants de Gaza qui n’en peuvent plus de vivre dans cet étau.
Pour y parvenir Benyamin Netanyahou doit colmater chaque brèche dans le blocus, au risque d’un bain de sang dans la bande de Gaza.
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Ce qui vient de se passer est une énorme et impardonnable bavure mais gardons nous d’un regard trop manichéen sur ce drame qui dure depuis plus d’un demi-siècle et tous les Etats doués de raison ne doivent pas réagir pour satisfaire la vindicte de leur population mais pour faire pression sur l’ONU à jouer son rôle de gendarme car ce conflit mondialement médiatisé nous regarde tous et porte en lui tous les germes du terrorisme qui nous accable.
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Ne confondons pas cependant Israël, Benyamin Netanyahou, Gaza et le Hamas avec tous les gens qui peuplent ces territoires car des deux cotés des voix raisonnables s’élèvent pour condamner toutes les actions violentes et luttent pour instaurer le dialogue.
Progressivement on s’éloigne des raisons premières qui étaient que l’absorption des populations palestiniennes en Israël ou la création d’un Etat palestinien étaient la négation d’un Etat juif.
Du vrai cinéma pour s’en convaincre : Valse avec Bachir et Lebanon (Israël). Intervention divine et Le temps qu’il reste (Palestine). Pour un autre regard.
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L’extrémisme et la religion ne sont que les faces visibles du conflit, la pelle et la bêche qui creusent les tombes.
Deux autres éléments sont devenus des enjeux fondamentaux : l’eau et le pétrole… Pour mieux comprendre ces enjeux :
theisraelproject.org
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