Il arrive parfois, lorsque l'on essaie de comprendre d'où peut bien venir la crise, ou comment s'en sortir, on se heurte à des statistiques, des courbes, des camemberts... Et cela ne représente pas grand chose pour nous néophytes voire ignares dans le domaine. Seulement voilà, dans le Monde Diplomatique du mois de mars, il y a un article de Kostas Vergopoulos (p. 11) qui, se référent à un ouvrage qui parle de l'inégalité aux Etats-Unis et cite des chiffres qui nous donnent le vertige... extrait : "en 1978 le salaire moyen était de 48 000 dollars. Il est aujourd'hui de 34 000 dollars. A l'opposé, le revenu moyen par foyer des 1% le plus riche de la population, qui était de 393 000 dollars en 1978 est passé à 1,1 million de dollars aujourd'hui... Depuis cinq ans, 1% de la population a capté 90% de la croissance du PIB et 99% de la population se répartissent les 10% qui restent. c'est à dire que quatre cents individus détiennent autant que cent cinquante millions "de moins riches".
"Les dépenses de quatre cents individus ne pourront jamais valoir celles de 150 millions d'américains ! plus les revenus se concentrent au sommet et plus la dépense nationale se contracte au profit de l'Epargne et de la financiarisation, aux dépens de l'investissement et de l'emploi...
La boucle est bouclée ! le néolibéralisme qui prétendait sortir le capitalisme de sa crise l'y a enfoncé et nous voici bien dans une impasse.
Cette période précise l'auteur, n'est pas sans rappeler la période de 1920 (Crash de 1929, Grande Dépression)"... on sait ce qui a suivi.
Si à cela on ajoute les événements en Syrie, Crimée, Ukraine ; les bateaux de guerre qu'à commandés Poutine à la France...
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