EVACUATION PRECOCE...

Il aura donc suffi d'un coup de sifflet présidentiel, pour que l'Eurostar redémarre. Conditions de vie insupportables pour tout ces Êtres retenus dans le conduit de la terre. Soudain comme par miracle l'éjaculation euh l'évacuation, qui n'a rien de précoce, est décidée par un homme. La nature fait bien les choses car il paraitrait même que le premier arrivé est un top model...

On regrettera toutefois, que Sarkozy n'ait pas réussi à faire repartir aussi rapidement les RER, bloqués pour certains depuis deux semaines ! "Il est vrai que ces trains du vulgaire ne transportent pas des Dominique Baudis et autres Claudia Schiffer. Et puis, (n'en déplaise à Didier) Paris peut se couper de Choisy le Roi ou de Villeneuve le Roi, mais pas de Londres". (lu dans la @presse)

Plus récemment encore un Villenevois se demandait si nos élus pouvaient intervenir pour proposer une solution (mettre des bus à disposition) pour pallier l'absence de RER C depuis qu'un automobiliste a fait chuter un bloc de béton sur les voies... Ce à quoi répond un autre Villeneuvois :

"Nous voici devant le cas de la FBI ou dit autrement Fausse Bonne Idée... Suivant d'ailleurs un principe similaire au service minimum de notre président.
Le principal problème est en effet technique. Une rame de RER contient entre 5 et 8 wagons. Chacun de ces wagons équivaut à facilement 2 bus de 30 personnes. Aux heures de pointe, les trains sont généralement bien remplis pour ne pas dire bondés. Le nombre de bus nécessaires à remplacer chaque train est donc extrêmement important. D'un point de vue logistique cela est difficilement tenable et je n'ose imaginer la foire d'empoignes  si jamais le nombre de bus prévus n'est pas suffisant. On aggraverait donc le problème plutôt que de le résoudre.

Dans le cas actuel, il faut prendre sa voiture pour aller à Juvisy ou VSG pour prendre le RER D ou bien se servir des liaisons Athis Car vers ces deux villes. On peut par contre demander à la RATP de fournir plus de bus.

Cela ressemble donc au problème du service minimum. En effet, la SNCF en cas de grève assurait souvent un train sur 2 ou sur 3 toute la journée. Problème: aux heures de pointe cela est grandement insuffisant et on assistait à des scènes de bagarre pour prendre chaque rame. Loin de calmer les choses, le service minimum les envenimait parfois. Actuellement, on concentre le service aux heures de pointe cela limite un peu seulement les crises de nerf mais rend très délicat le fait de vouloir se rendre à Paris en dehors de heures de pointe.

On le voit, il faut parfois abandonner le discours idéologique pour prendre en compte un aspect technique loin d'être accessoire."

"Ding Ding Ding" FERMEZ la Portière et Éloignez vous de la bordure du quai !